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Quitter la France pour devenir chercheur en chimie chez OmegaChem au Canada.

Gary Vallon partage son expérience de l’immigration et nous explique comment OmegaChem l’a soutenu dans cette aventure qui a changé sa vie.

Gary Vallon a immigré de France en 2017. Après avoir lutté pour trouver des opportunités significatives dans son pays d’origine, il a pris la décision audacieuse de déménager au Québec et de travailler pour OmegaChem. Six ans plus tard, Gary dirige un groupe de chercheurs talentueux en chimie alors qu’ils recherchent des traitements susceptibles de changer la vie des patients atteints de pathologies particulières.

Nous avons rencontré Gary pour savoir comment OmegaChem l’a aidé à immigrer, ce qu’il a appris de son expérience et les conseils qu’il donne aux nouveaux arrivants.

Quel est ton rôle chez OmegaChem ?

Chez OmegaChem, je suis chef de groupe adjoint. J’ai immigré au Canada en 2017 et je travaille chez OmegaChem depuis. Dans mon rôle, je dirige une équipe de scientifiques, je gère des projets et j’assiste les scientifiques dans leurs propres projets. Je m’occupe également des évaluations, des vacances et de toute autre tâche administrative pour mon équipe.

Comment en es-tu arrivé là ?

Ma carrière dans la chimie a commencé dans mon pays d’origine, la France. J’ai d’abord obtenu un diplôme d’ingénieur en génie chimique à l’École nationale supérieure de chimie de Clermont-Ferrand. Pendant la dernière année d’école d’ingénieurs, j’ai également validé un master en chimie organique. En effet, en France, il faut obtenir un master en même temps que le diplôme d’ingénieur pour pouvoir poursuivre ses études universitaires et obtenir un financement pour réaliser un doctorat.

Ce parcours a été très intéressant car j’ai découvert des aspects très variés de la chimie. J’ai ensuite poursuivi mes études à Clermont-Ferrand. J’ai obtenu mon doctorat en chimie organique à l’Université Blaise Pascal (Clermont-II) en janvier 2016.

Quelle a été ta trajectoire après l’obtention de ton doctorat ?

Une fois ma thèse en poche, je voulais commencer à travailler dans un rôle de recherche dans l’industrie. C’est la raison pour laquelle j’ai fait un doctorat, car il faut une thèse pour occuper ce type de poste dans l’industrie chimique.

Cependant, lorsque j’ai quitté l’université, le marché de l’emploi n’était pas très bon. J’ai postulé à plusieurs emplois, mais j’ai vite compris que j’étais en concurrence avec d’autres candidats qui avaient des fait des postdocs ou qui avaient déjà de l’expérience dans l’industrie. Le marché était presque à l’opposé de celui du Québec : il n’y avait pas assez d’emplois pour le nombre de personnes qualifiées qui cherchaient du travail.

Même si je voulais travailler dans l’industrie, je ne voulais pas faire plusieurs postdocs juste pour y arriver. Je savais que je voulais faire de la chimie médicinale, mais dans l’industrie plutôt que dans le milieu universitaire. Ainsi, après six ou sept mois de chômage, j’ai obtenu un entretien d’embauche avec OmegaChem à Paris.

Est-ce qu’OmegaChem est la raison principale qui t’a poussé à déménager au Québec ?

Oui. J’avais déjà entendu parler d’OmegaChem pendant mon doctorat. En 2016, j’ai pensé que ce serait une bonne idée de travailler dans un autre pays pendant quelques années. J’ai donc postulé auprès d’OmegaChem et de quelques autres entreprises à Montréal.

La plupart des autres ORC m’ont dit : « Passez d’abord par l’immigration et obtenez un permis de travail, puis nous vous ferons passer une entrevue. » Cependant, lors de mon entretien, OmegaChem m’a proposé de m’aider à remplir ma demande d’immigration.

As-tu eu ton entretien avec OmegaChem lors de leur visite annuelle à Paris en novembre 2016 ?

Oui, j’ai rencontré une délégation d’OmegaChem dans un hôtel à Paris. C’est généralement une occasion pour OmegaChem de se connecter avec ses clients, mais cela leur permet également de rencontrer des scientifiques talentueux en France et de les interviewer.

J’ai été interviewé par Francis Beaulieu, vice-président R&D, et François LaFlamme, fondateur et ancien président et chef de la direction, ainsi que par l’ancienne directrice des finances.

La partie de l’entretien avec Francis et François était axée sur la chimie. Je leur ai présenté mes travaux de thèse, j’ai répondu à leurs questions et eux me communiquaient des informations sur OmegaChem. Ensuite, une autre personne est venue me parler d’administration et d’immigration. C’était formidable d’avoir une personne à qui parler de la procédure d’immigration et qui répondait à mes questions. J’ai trouvé cela très rassurant.

As-tu demandé ton permis de travail depuis la France ?

Oui. Lorsqu’OmegaChem m’a offert le poste, ils m’ont également aidé à faire une demande d’entrée au Canada en tant que travailleur qualifié. Ils ont effectué toutes les démarches auprès du gouvernement du Québec et du gouvernement du Canada pour que je puisse travailler pour eux, y compris en m’aidant à obtenir les documents essentiels dont j’avais besoin pour obtenir un permis de travail.

Avec l’aide d’OmegaChem, j’ai pu demander un permis de travail fermé via le site Internet d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. J’ai officiellement obtenu mon permis de travail lors de mon entrée au Canada à l’aéroport de Québec. Pour ce faire, vous avez besoin de tous vos documents d’immigration, de votre CV et de votre passeport. C’est un peu stressant, surtout quand un agent des frontières a le pouvoir de vous remettre sur le prochain vol pour Paris. Heureusement, j’ai obtenu mon permis de travail et j’ai pu entrer.

Une fois arrivé, comment OmegaChem t’as aidé à t’installer ?

OmegaChem m’a mis en contact avec un employé qui était arrivé trois semaines avant moi. J’ai donc communiqué avec cette personne et cela m’a aidé. J’avais aussi une amie qui vivait au Québec depuis trois ans et qui travaillait chez OmegaChem, alors je lui ai posé beaucoup de questions !

Notre directrice des ressources humaines m’a aidée à remplir de nombreux formulaires d’immigration et m’a également soutenue lors de mon arrivée. Pendant mes deux premières années chez OmegaChem, j’ai également travaillé avec elle pour l’accueil des nouveaux arrivants, car j’ai pu leur indiquer les documents dont ils avaient besoin et leur expliquer en quoi consistait le travail chez OmegaChem. En 2020, elle m’a également aidée à renouveler mon permis de travail pendant que j’attendais une réponse à ma demande de résidence permanente.

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui envisage d’immigrer au Canada pour travailler chez OmegaChem ?

Je conseillerais de se préparer à l’immigration. On peut penser que parce qu’on parle français, ce sera facile. Mais ce n’est pas forcément le cas. La culture est très différente et le vocabulaire n’est pas le même. Il y a donc du travail à faire pour s’installer et s’habituer à la culture.

J’encourage vivement les nouveaux arrivants à trouver d’abord un logement à Québec. C’est une grande ville et il y a beaucoup de bars, de restaurants et d’attractions culturelles. C’est aussi l’occasion de rencontrer des gens, de se faire des amis et de tisser des liens.