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Qu’y a-t-il de si magique dans les laboratoires de chimie ?

Une conversation avec Éric Lévesque, Ph. D.

Éric Lévesque a toujours cru que la science était la solution à bien des maux. Avant de se joindre à NuChem Sciences, il a utilisé son expertise en chimie pour s’attaquer à des problèmes allant de l’environnement à la santé.

Aujourd’hui, Éric travaille en première ligne des services de NuChem en créant et en testant des composés qui pourraient, un jour, devenir un médicament à succès.

Nous avons parlé à Éric de la façon dont la chimie peut changer le monde et des petits moments magiques du travail en laboratoire.

Qu’est-ce qui vous a incité à poursuivre une carrière en chimie ?

Je m’intéresse aux sciences et à la compréhension des mécanismes du monde qui nous entoure depuis mon plus jeune âge. J’ai commencé à m’intéresser spécifiquement à la chimie lorsque j’étais au CÉGEP, pendant notre cours de chimie organique.

Pendant un cours, le professeur est allé au tableau et a commencé à nous enseigner ce qu’est la synthèse : comment on part d’une chose, puis, en mélangeant des produits chimiques, ça devient autre chose. C’était presque comme du Lego !

Ce cours a touché une corde sensible. J’avais l’impression d’utiliser les blocs de construction de l’univers, et je suis ravi d’en avoir fait une carrière. Onze ans plus tard, j’ai obtenu un doctorat dans ce domaine.

Ressentez-vous toujours cette passion face à votre métier ?

Absolument. Ce que j’aime dans ma carrière, c’est qu’elle crée un équilibre entre le créatif et l’abstrait. Parfois, les scientifiques ont besoin de s’engager dans une réflexion profonde et abstraite sur les électrons et les atomes qui se déplacent rapidement ; d’autres fois, nous devons nous concentrer sur le travail concret.

Lorsque j’ai conçu une expérience scientifique, je vais dans le laboratoire et j’utilise mes mains pour trouver potentiellement de nouveaux composés.

Je ne voudrais pas avoir à réfléchir profondément ou à rester assis devant un écran toute la journée. Mais je ne voudrais pas non plus manipuler des choses sans avoir une compréhension approfondie de ce que nous faisons. Cet équilibre est très important pour moi.

À quoi ressemble une journée typique chez NuChem ?

D’abord, je vais sur l’ordinateur, je regarde les travaux de recherche et je conçois une expérience. La question est normalement la suivante : « de quelles conditions ai-je besoin pour fabriquer un gramme de ce produit chimique » ?

Je regarde des exemples de personnes qui ont déjà fabriqué des produits chimiques similaires et je consulte leurs procédures. Ensuite, je trouve un moyen de tester les procédures les plus susceptibles de fonctionner le plus rapidement possible à petite échelle, et d’obtenir le résultat le plus rapidement possible.

Si une expérience se déroule bien, je la laisse reposer toute la nuit. Le lendemain matin, je vois ce qui s’est passé dans ce que j’ai laissé tourner pendant la nuit. Ensuite, il y a l’analyse.

Dans le pire des cas, nous pourrions avoir besoin d’extraire et de purifier tous les éléments pour voir ce qui s’est passé, ce qui prend plus de temps. Tester une réaction sur un lot sur lequel vous avez travaillé pendant des semaines est le moment où le scientifique se heurte aux dures lois de la réalité !

Ce doit être un sentiment incroyable lorsque vous relevez ce défi…

C’est incomparable ! En tant que scientifique, le meilleur sentiment que vous puissiez avoir est celui d’avoir correctement prédit la réalité — même si c’est dans la plus petite ou la plus insignifiante des expériences. Vous faites tous ces dessins, ces modèles, ces approximations et vous vous demandez : « est-ce réel ? Ou est-ce seulement dans ma tête » ?

Puis vous prédisez quelque chose, vous le testez dans la vie réelle et ça marche ! C’est très excitant.

Au cours de votre carrière, quels autres types de problèmes avez-vous contribué à résoudre grâce à la chimie ?

À un moment donné, j’ai essayé de trouver des produits de préservation du bois plus respectueux de l’environnement. C’était un problème qui pouvait être résolu grâce à la chimie, et c’était une partie passionnante de ma carrière.

De nombreuses choses dans notre société dépendent de la chimie et pourraient être améliorées grâce à elle, de l’environnement à l’efficacité des médicaments. Quelle que soit l’évolution des choses, nous aurons toujours besoin de la chimie pour améliorer les choses et les rendre plus propres, tout en essayant de réduire les effets négatifs. Je suis vraiment heureux d’être tombé amoureux de ce domaine !

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail chez NuChem ?

J’aime le niveau de liberté scientifique que nous avons ici. Vous avez des objectifs précis, mais la façon dont vous les atteignez dépend de vous. C’est quelque chose de très important pour moi.

Les projets que nous avons ne sont jamais assez faciles pour être ennuyeux. Nous ne faisons pas les mêmes réactions des centaines de fois ni ne travaillons toujours de la même manière. Je pense que cet aspect s’améliore aussi au fur et à mesure que nous prenons de l’expérience. Les clients nous envoient des projets plus difficiles, ce qui nous permet de rester stimulés.

Nous disposons également des outils, des budgets et des produits chimiques appropriés pour résoudre des problèmes complexes. Nous ne perdons jamais notre temps à réparer une machine brisée. Nous entrons dans le laboratoire et les machines sont toujours fonctionnelles, ce qui nous permet de passer tout notre temps à faire de la chimie. Nous consacrons notre temps et notre réflexion à la science proprement dite, sans nous soucier des outils qui l’entourent et qui la font fonctionner.

Envisageriez-vous de quitter le laboratoire pour un poste de direction ?

C’est une question à laquelle je pense beaucoup ! Pour l’instant, je préfère travailler dans un laboratoire.

Tout le monde sait ce que c’est que de passer des journées en réunion ou devant un ordinateur. Mais peu de gens savent ce que c’est que de travailler dans un labo.

Avez-vous une devise ou un mantra personnel qui vous motive ?

Ma devise est que le cerveau humain ne prend vie que lorsqu’on aime et qu’on apprend.

C’est ce qui me motive. Nous devrions toujours chercher à découvrir de nouvelles choses et à demeurer curieux, même s’il s’agit de propriétés chimiques minuscules ou de composés dont personne ne se soucie ! Venir au travail et repartir en sachant quelque chose de nouveau me stimule et me garde intéressé.

À votre avis, à quoi ressemble l’avenir de la découverte de médicaments ?

Je pense que nous allons devoir apprendre beaucoup de choses sur les nouvelles techniques dans le domaine des produits biologiques. Idéalement, nous serons en mesure d’intégrer de nouvelles petites molécules pour aider à faire fonctionner de nouvelles approches thérapeutiques.

Les petites molécules demeurent le moyen le plus simple et le plus étudié d’actionner des interrupteurs dans le corps humain. Je pense que ce qui est intéressant, c’est que nous allons voir des médicaments à petites molécules utilisés comme outils dans d’autres thérapies plus complexes, notamment dans le traitement du cancer.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui envisage une carrière en chimie ?

Trouvez un sujet qui vous passionne vraiment, car la chimie peut être longue, difficile et parfois frustrante !

Lorsque vous regardez les articles dans les médias sur les nouvelles découvertes scientifiques, rappelez-vous que ce travail a probablement pris des années et des années. De plus, d’autres personnes ont travaillé pendant des années auparavant pour que cette découverte puisse voir le jour.

Trouvez aussi du plaisir à répondre aux questions. Les questions peuvent sembler insignifiantes, mais avant que quelqu’un ne les pose, nous n’avions pas de réponse. C’est ce qui doit vous animer et c’est ce dont vous devez vous souvenir lorsque vous êtes débordé.

En dehors du laboratoire, Éric aime lire régulièrement des ouvrages de fiction et de fantaisie. Sa citation préférée est tirée d’un livre de l’auteur Patrick Rothfuss, qui comprend une scène dans un cours de chimie où un étudiant déclare que les choses les plus importantes à faire sont « étiqueter clairement, mesurer deux fois et manger ailleurs ».

« Lorsque je me plonge dans un univers différent, et qu’une version de ma propre réalité est montrée, cela me rend vraiment heureux », dit Éric. « La science est ce qui se rapproche le plus de la magie dans le monde réel ».

 

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